vendredi 24 juin 2011

Mini essai 2 :

Contrepied de « Le 21e siècle et l’intelligence des objets : les téléphones intelligents. » http://droneblog.blogspot.com/

Une bonne analyse des téléphones intelligents et de la publicité nouveau genre pouvant être produite pour ces derniers est introduite par David Parenteau. Il est maintenant indéniable que les Smartphones sont rendus plus que de la simple téléphonie, mais remplace l’ordinateur à plusieurs niveaux. Leur popularité dans le monde est grandissante. De plus en plus de gens changent leur téléphonie au grand complet pour se diriger vers la téléphonie mobile intelligente, considérant ses nombreuses options, tels la messagerie électronique, les nombreux réseaux sociaux disponibles, les innombrables jeux, les journaux qui peuvent maintenant être lus sur téléphone, etc. M. Parenteau citait le site internet Netendances, amenant ainsi des preuves que les téléphones intelligents sont aussi de plus en plus à la mode au Québec et chez les étudiants.

C’était donc inévitable que les entreprises allaient y voir une occasion en or de faire de la publicité. Grâce à différents moyens, les informations privées sur les clients sont transmises aux entreprises et la publicité ciblée
est maintenant « à la mode » chez les publicitaires, et surtout, sur les Smartphones. C
omme la chose est nouvelle, le public se montre lui aussi curieux envers cette nouvelle manière de faire de la publicité, qui devient de plus en plus originale. Le consommateur devient donc plus enclin à recevoir des publicités sur son téléphone intelligent.

Applications "Plans" et "Bourse"du Iphone

http://www.letsgodigital.org/en/12117/apple_iphone/

Journalisme mobile

L’arrivée des téléphones intelligents a changé la donne au niveau journalistique. Déjà, nous savons que le métier vit une grande crise et qu’un appel au changement est décrété chez les journalistes. Est-ce que le Smartphone pourra régler les problèmes existentiels du journalisme? Pour le moment, ils entretiennent certainement une relation de plus en plus étroite. Tout d’abord, pour ce qui est du véritable journaliste, le téléphone intelligent facilite de beaucoup un travail ardu. Le gadget peut faire bien des choses : vérification de courriels, vidéos,photos, enregistrements audio, accès à Internet, accès aux autres médias, et plus encore. Un journaliste peut donc partir sur le terrain pratiquement seul et remplir tout contrat avec un « simple » téléphone portable. C’est en regardant ces avantages que plusieurs ont fourni un Smartphone à leurs équipes journalistiques. En effet, la populaire BBC déclarait, il y a quelques mois, qu’elle équipait ses journalistes de iPhones. « We recognise that it is essential for journalists in the field to be connected to the flow of information about the story they are covering. Smartphones, including iPhones, are being rolled out to enable staff to send live and recorded audio, video and stills. A range of models is being used and equipment is being issued as older items come up for replacement », a déclaré la célèbrestation au magazine Ariel en avril 2011.

Plusieurs journalistes sont aux anges suite à l’invention des Smartphones. Ils savourent la rapidité du journalisme que leur donne leur téléphone. Un élève de Coventry University, explique son amour pour sa nouvelle acquisition : « Without all of this technology available in a pocket or a handbag, journalism would not be progressing as fast as it is. Where vast amounts of recording equipment and a professional team was once needed for any story, any journalist at any time can report the news if they know where to look for a story, and the public can get theinformation as soon as it becomes available. » (2011)

Cependant, depuis l’apparition des iPhones, Blackberry, Android, etc., un nouveau phénomène est aussi apparu : le journalisme citoyen. « Chaque internaute a désormais la possibilité de partager ses idées, images, vidéos avec le monde entier. Le citoyen est ainsi devenu un émetteur et non plus seulement un récepteur. On appelle ces personnes transformées en médias elles-mêmes des « citoyens reporters », des internautes qui souhaitent témoigner et s’exprimer sur les sujets d’information qui les passionnent. » (Clarisse, 2011. En ligne) Donc, avec un instrument aussi simple à utiliser que le Smartphone, le citoyen est maintenant devenu maître du contenu. Lors d’événements, un citoyen peut avoir son téléphone sur lui et prendredes photos, faire des vidéos, enregistrer des séquences d’une conférence importante, et envoyer le tout à un média ou encore en faire un usage personnel sur son propre blogue.

Nouveau journalisme rimerait-il avec mauvais journalisme?

Certains moins convaincus du nouveau journalisme tentent de s’en éloigner. Ils prônent un journalisme plus posé, plus réfléchi. Par exemple, le journaliste suisse Serge Michel pense que le métier de journaliste ne doit pas reposer sur un principe de rapidité au point où on publie un article quelques secondes après un événement. « Quand on fait du journalisme rapide, c’estsouvent mauvais. Parce qu’on est tenté de reproduire certains clichés. »

De plus, certains ont tendance à penser que ces nouveaux courants de journalisme citoyen et de l’information au bout des doigts pourraient nuire à la véritable vocation, au métier de journaliste. Certains journalistes ont l’impression de se faire voler leur travail par des « bénévoles » qui publient de l’information gratuite et accessible.

Certains ont peur que les nouvelles technologies comme le Smartphone ne soient pas devenues le meilleur ami du journaliste, mais plutôt son ennemi. Même si le métier se révèlemeilleur avec un outil tels un iPhone ou un Blackberry, si plus personne n’est intéressé à lire ces journalistes, que se passera-t-il? Les éditeurs voyaient l’appareil intelligent comme une nouvelle fenêtre, autant pour l’auteur des articles que pour les lecteurs, autant pour les reporters que pour les auditeurs. « Ce modèle d’affaires qui paraissait si prometteur il y a quatre ans se heurte lui aussi au piège de la gratuité. Car ces téléphones intelligents sont aussi des terminaux Internet : tant que l’on retrouve sur le Web toutes les nouvelles gratuites, pourquoi le propriétaire d’un iPhone ou d'un Blackberry paierait-il? »(Sormany, 2010)




Exemples de journaux retrouvés en format Smartphone


http://newscrucible.wordpress.com/2009/11/17/captive-news-audience-from-college-newspapers-to-smartphone-users/


Journalisme et Codes QR

Le Smartphone est un outil de plus en plus utilisé par les journalistes et ses options sont développées de jour en jour. Par exemple, les codes QR (Quick Response Codes) sont unenouvelle technologie qui peut être très utile pour un journaliste. Lauren Rabaino, auteure du blog 10,000 words : where journalism and technology meets, décrit les cinq différentes utilisations des codes QR pour les journalistes. La première utilisation est nommée la « révélation de location ». « QR codes can serve the same purpose if placed on or near popular structures, monuments, works of art, etc. » (Rabaino, 2010). Donc, la différence avec les sites de géolocalisation est qu’à la place de dire aux autres où on se situe, on extirpe de l’information sur l’endroit où on est. Deuxièmement, Rabaino suggère l’utilisation des codes QR sur une carte professionnelle. « As a journalist interacting with people in your community on a regular basis, being open and transparent with readers about how to get ahold of you is vital. »Il serait donc censé d’avoir un code où une simple numérisation permet d’avoir toutes les informations sur le journaliste, un code qui rend plus accessible. Une troisième application aux codes QR que les journalistes peuvent utiliser est le « city-guided tour ». Quand un journaliste vient dans une ville pour la première fois ou encore s’il vient faire un reportage dans une ville, il lui est alors utile de se promener, scanner les codes à l’aide de son téléphone intelligent et d’en apprendre encore plus sur la ville. C’est donc encore une fois une manière technologique de s’informer et surtout, pour le journaliste, de faire des recherches, avec un simple appareil comme un téléphone intelligent.

Code QR géant sur un immeuble, quoi de mieux pour en apprendre plus?

http://en.wikipedia.org/wiki/QR_code

Conclusion

Le téléphone intelligent apporte plusieurs beaux aspects au journalisme d’aujourd’hui. Toutefois, nous savons tous à quel point la technologie avance plus vite que son ombre et que demain pourrait nous réserver une tout autre surprise quant aux nouveaux gadgets qui sortiront sur le marché. Est-ce que le journaliste devra s’habituer au Smartphone? Est-ce que les compagnies vont se spécialiser dans des outils pour journalistes? Il y aussi la question du journaliste citoyen qui devra être mise au clair. Quelle sera la valeur ajoutée au vrai journalisme dans les prochaines années? De plus, quant aux questions du média en tant que tel, les téléphones intelligents seront-ils la perte du métier de journaliste? Si les gens n’ont plus à acheter pour se renseigner, que feront les journalistes, à quoi serviront-ils, si non pour informer correctement?

What is the Ushahidi Platform? from Ushahidi on Vimeo.

Maintenant, on peut avoir accès à des plates-formes telle Ushahidi pour partager de l'information avec un Smartphone, avec plusieurs autres plates-formes, pour dire ce qui leur arrive au monde entier en temps réel.


Bibliographie

Ponsford, Dominic. 2011. BBC rolls out smartphones to journalists. [En Ligne]. URL: http://blogs.pressgazette.co.uk/wire/7743. Consulté le 23 juin 2011.

Coventry University. 2011. Smartphones - Speeding up journalism. [En Ligne]. URL: http://cutoday.net/2011/05/27/smartphones-speeding-up-journalism/. Consulté le 23 juin 2011.

Clarisse. 2010. Le journalisme citoyen. [En Ligne]. URL: http://www.paroles-experts.fr/articles-solutions-internet/decryptage-internet/216-le-journalisme-citoyen.html. Consulté le 23 juin 2011.

Miserez, Marc-André. 2011. Plus de médias pour des lecteurs plus intelligents. [En Ligne]. URL: http://www.swissinfo.ch/fre/societe/Plus_de_medias_pour_des_lecteurs_plus_intelligents.html?cid=30304730. Consulté le 23 juin 2011.

Sormany, Pierre. 2010. L’iPhone sauvera-t-il les “vieux” médias? [En Ligne]. URL: http://www.fpjq.org/index.php?id=119&tx_ttnews%5Btt_news%5D=16602&tx_ttnews%5BbackPid%5D=278&cHash=e42904dcab. Consulté le 23 juin 2011.

Rabaino, Lauren. 2010. Five ways journalists can you QR codes. [En ligne]. URL: http://www.mediabistro.com/10000words/five-ways-journalists-can-use-qr-codes_b1386. Consulté le 23 juin 2011.

jeudi 23 juin 2011

Billet #5

Question module 13

En 2011, la liberté est une valeur prônée presque partout sur Terre, autant dans le « vrai » monde que dans le monde virtuel. Maintenant que tout citoyen qui le désire peut être sur Internet et se prononcer sur à peu près tout, la liberté d’expression est à nouveau sur le plancher. Quoi dire et quoi taire. Comment poser des limites à respecter quand la technologie est sans cesse dépassée et renouvelée ? À mon avis, c’est un problème qui sera longtemps sur les tablettes. Les utilisateurs crient à la liberté d’expression, mais font parfois un mauvais usage de cette liberté. « La liberté d'expression est soumise à une multitude d'exceptions dont la protection de la réputation ou des droits d'autrui » a dit l’auteur Noam Perakis sur son site web à propos de la liberté d’expression sur internet. Il parle décrit aussi un des principes de la liberté d’expression, celui du droit au respect de la vie privée et familiale. Prenons un exemple récent de dépassement de limites : en mars 2011, Guy A. Lepage, les Justiciers Masqués ainsi que Michelle Blanc ont fait arrêter le surnommé @JeffSabres pour harcèlement et menace de mort sur le réseau social Twitter. C’est lors de ces situations qu’on se rend compte qu’Internet est un moyen facile de se défouler et de dire « secrètement » ce qui ne peut être dit « publiquement ».

Je crois qu’une des seules solutions présentement est de compter sur le respect et la morale des gens qui utilisent Internet pour dire ce qu’ils pensent. Nos artistes québécois ayant tenté de démontrer qu’il est impossible d’être introuvable sur le web, reste à voir si cela calmera ceux qui voudraient dépasser la ligne tracée du respect des autres.

Perakis, Noam. Liberté d’expression sur Internet. [En ligne] URL : http://oseox.fr/ereputation/liberte-expression.html. Consulté le 23 juin 2011.

TVA nouvelles avec Agence QMI. 2011. « JeffSabres » ne sévira plus sur Twitter. [En ligne]. URL:http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2011/03/20110330-071806.html. Consulté le 23 juin 2011.

lundi 6 juin 2011

Billet #4

Question module 7


Il ne faut pas nier le fait que Wikipédia fait maintenant partie de nos vies courantes. Besoin d’information sur un sujet en particulier? Google est intéressant, mais les premiers résultats amènent souvent à un lien Wikipédia pour trouver réponses à nos questions. En plus, de nos jours, avec les téléphones intelligents, Wikipédia peut s’en occuper n’importe où, n’importe quand. Je fais partie de ceux qui croient beaucoup en cette nouvelle technologie de partage d’informations. Bien entendu, je sais que les risques sont présents et que pour certains articles, les sources ne sont pas écrites ou encore ne sont pas crédibles. Pour ma part, quand je trouve un article intéressant sur Wikipédia, je vais directement aux sources et j’y fais le tour, pour trouver l’information dont j’ai besoin, avec en prime une source « vérifiable », principalement pour l’école, étant donné que les professeurs ne permettent pas l’utilisation de Wikipédia comme source d’information crédible. Comme le conseil CECAGEST, entreprise qui aide les entreprises à se développer sur le web, il est important de « considérer chaque article non comme une information complète et définitive, mais comme un début de piste. Vous devrez donc faire d'autres recherches qui vous permettront de recouper et d'affiner ces données, et ne pas hésiter à consulter les sources des articles (proposées en pied de page). » (2009)



CECAGEST. 2009. Vannes. Mieux utiliser Wikipédia. En ligne. URL : http://www.cecagest.fr/_infos/dossiers/article.asp?rub=informatique&art=infos0500. Consulté le 6 mai 2011.

mercredi 1 juin 2011

Mini essai #1

Tablette numérique et journalisme

Les tablettes numériques, ces nouvelles venues sur le marché technologique d’aujourd’hui, sont des tablettes de grosseur d’environ 30 pouces disposant d’un écran tactile qui permet à l’utilisateur de tout faire à l’aide de ses doigts et/ou d’objets comme un crayon spécialement conçu pour la tablette. Elles sont compactes, légères et portatives, parfaites pour être déplacées d’un endroit à un autre. On les compare souvent à un portable dernier cri ou encore à un gros iPod touch. Plusieurs tablettes telles le iPad permettent à l’utilisateur d’écouter sa musique, d’avoir sa bibliothèque de photos et de vidéos au bout des doigts ou encore d’utiliser des « applications » pour jouer. (Apple, 2011) Elles sont aussi utiles en ce qui concerne la lecture en ligne de journaux ou de livres. Certaines bénéficient aussi d’une (ou même deux) caméra et d’un GPS. Une autre innovation est de pouvoir accéder à Internet avec un Wifi, ce qui multiplie les fonctionnalités de la tablette.

Galaxy, de Samsung et iPad, d’Apple, les deux plus gros joueurs sur le marché



Communication publique et tablette numérique, bon mélange?

La tablette numérique entre dans le cercle des objets servant à la communication, mais aussi elle peut-être utile dans le domaine des communications publiques. Tout d’abord, qu’est-ce que la communication publique?

Selon plusieurs auteurs tels Marc Thébault, de l’atelier Nota Bene, et que Philippe Verhaegen, professeur à l’Université Catholique de Louvain, la communication présente un processus de trois grands principes qui, organisés entre eux, donnent la communication publique. Le premier principe consiste à « établir et maintenir les relations entre collectivités, communautés, habitants ». (Thébault : 15) Le deuxième principe est de diffuser les informations qui sont nécessaires à la société. Le troisième et dernier principe évoquer par les auteurs et de solliciter une activité cognitive résultant de cette diffusion d’informations. Donc, la communication publique se définit comme étant un processus de contact entre la collectivité, de diffusion d’information dans cette collectivité et pour son bien en espérant avoir encouragé une acquisition de connaissances. En ce sens, la tablette fait bien son travail de communication. Elle permet d’établir le contact avec le reste de la population, principalement grâce à sa connexion internet. Elle permet donc aussi de recevoir l’information nécessaire et demandée par l’utilisateur de la tablette. Il peut donc acquérir certaines connaissances.

De nos jours, à l’ère du 2.0, nous aspirons certes à une activité cognitive de la part du public, mais aussi de plus en plus à une réaction de sa part. Le 2.0 est en effet qualifié comme étant l’ère du blogue, des réseaux sociaux, du public qui devient en quelque sorte le maitre de son information, finalement. On assiste à un changement dans la manière de communiquer. On ne parle plus d’une communication du média vers le public, mais plutôt d’une communication non pas inversée, mais entremêlée, c’est-à-dire que tout le monde peut communiquer à tout le monde. Le public n’est plus passif, mais actif. C’est alors qu’une autre fonction de la tablette peut entrer en jeu. Comme il est possible d’écrire, de filmer, d’assister à des événements « en direct », d’avoir accès à l’information en temps réel, bref, de tout faire comme un ordinateur ou presque, elle permet donc à son utilisateur d’être un acteur dans la communication, de faire partie du public actif de l’ère 2.0. La personne utilisant sa tablette pour « bloguer » à propos d’un événement auquel il vient tout juste d’assister est un communicateur actif, il diffuse de l’information et augmente la connaissance de certaines personnes. Il pourrait aussi filmer, ce qui augmenterait encore plus le niveau de réalité. Grâce à sa connexion internet, la tablette permet aussi de « twitter » ou d’être actif sur Facebook, ou tout autre réseau social.

Les journalistes bientôt envahis par la tablette numérique?

« Tenez-vous le pour dit, la révolution journalistique sera twittée, ou ne sera point. » C’est ce qu’a commenté le journaliste Hugo Prévost sur le blogue pieuvre.ca, lors de son retour du Médiacamp, à Montréal qui se tenait en mai 2011.

« À la lumière des différentes conférences données lors du MediaCamp, les journalistes semblent condamnés à devenir non seulement des adeptes du multitâche, mais également des professionnels des médias sociaux. Gestion de communauté, tri des commentaires, ajout de contenu destiné exclusivement au web : le tout donne l’impression que le temps alloué à la recherche d’informations, à la vérification et à la production même de contenu journalistique est en train de disparaître. » (Prévost, 2011)

Ce qui intéresse d’autant plus ici est qu’il déclare que les journalistes semblent être tous commandités par « Apple et son iPad », tant ce nouveau jouet technologique est devenu important dans le domaine. Bien sûr, les téléphones intelligents de toutes sortes sont encore bien populaires auprès des journalistes, mais la grosseur de la tablette, qui amène une meilleure vue d’ensemble en tout point sur l’écran, car il est plus gros, mais tout de même portatif, la rend de plus en plus populaire.

Autre référence quant à l’utilité, ou non, de la tablette en milieu journalistique nous vient du journaliste Nicolas Bérubé. Dans le magazine Le Trente, de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), il déclare ne pas vouloir (encore) jeter son ordinateur portable. Pourtant, lors de son entrée sur le marché, il a vu en l’iPad un nouvel allié pour ses reportages sur la route, au lieu de trimballer son ordinateur portable, plus lourd et rempli de trucs inutiles pour son travail. Il choisit donc de comparer. Résultat? Le iPad s’avère « capricieux quand il faut travailler sous pression ». La nouvelle machine ne peut donc pas encore remplacer totalement son prédécesseur l’ordinateur. « Étant monotâche, la tablette ralentit le rythme de travail », explique Bérubé. Comme un journaliste doit utiliser Internet, avoir accès à ses courriels et écrire sur un logiciel de traitement de texte en même temps, un appareil monotâche n’est pas de mise. De plus, l’envoi de pièces jointes en est encore à ses débuts, ce qui est plutôt mauvais pour le métier.

La tablette chez les journalistes; avantages et désavantages

La tablette numérique est un excellent outil de communication qui, d’après moi, fera de plus en plus son chemin pour conquérir le milieu journalistique. Mais elle n’est pas encore prête, à mon avis. Elle comporte plusieurs avantages, dont sa grosseur, idéale pour trainer avec soi partout où l’on va. Sa connexion internet, la grosseur de son écran qui rend la lecture beaucoup moins ardue que sur les téléphones intelligents ainsi que les caméras qui permettent de filmer les événements sont de gros avantages de la tablette. Sa facilité d’utilisation joue aussi à son avantage. Un des avantages de la tablette pour le journalisme est qu’elle pourrait sauver le métier. Selon un article du site web nouvo.ch, la presse pourrait être sauvée par le iPad.

« Les patrons de presse voient en l’iPad un support idéal pour sortir de la crise. […] Un enthousiasme qui s’est rapidement généralisé à l’ensemble du monde de la presse où l’on voit l’arrivée de l’Ipad comme un moyen de fidéliser les abonnés et de gagner des lecteurs supplémentaires. Car le support dépasserait de loin les possibilités du papier. » (Roulet, 2010)

Reste à savoir si les usagers seront prêts à payer pour la presse numérique. Malgré tout, comme l’expliquait le journaliste Nicolas Bérubé dans son article pour Le Trente, le fait que la tablette soit monotâche vient réduire ses chances d’être la nouvelle meilleure amie du journaliste. En effet, avec le iPad par exemple, lorsque l’on veut changer de programme, disons passer du traitement de texte à Internet, il faut revenir à la page principale et ouvrir le programme désiré, pour ensuite recommencer si on veut revenir au traitement de texte. Une grande perte de temps pour les journalistes qui travaillent souvent sous pression et à la dernière minute.

Dans le futur…

À la vitesse à laquelle la technologie se développe, gageons que les compagnies trouveront un moyen pour régler les « problèmes » de la tablette et la rendront ainsi des plus utiles pour les journalistes. Est-ce que le journalisme deviendra définitivement numérique? Si oui, quels outils utiliseront-ils, si la tablette ne se fait pas découvrir à son plein potentiel? Est-ce que le téléphone intelligent restera le principal outil de reportage? Comme le mentionnait Roulet, la tablette sauvera-t-elle le métier ainsi que la presse en entier? Le public est-il vraiment prêt à une telle révolution?


La tablette sauvera-t-elle la presse écrite?


Bibliographie

Six, Nicolas. 2010. Tablettes numériques : pour quoi faire? Paris. [En ligne]. URL : http://www.notretemps.com/guide-achat/10005016-tablettes-numeriques-banc-dessai-ipad.html. Consulté le 31 mai 2011.

Apple. 2010. iPad. États-Unis. [En ligne]. URL : http://www.apple.com/ca/fr/ipad/features/. Consulté le 31 mai 2011.

Thébault, Marc. La communication publique. France. [En ligne]. URL : www.notabene.asso.fr/upload/telechargement/journal22.doc. Consulté le 31 mai 2011.

Verhaegen, Philippe. 2010. La communication publique : de l’information aux attitudes. Belgique. [En ligne]. URL : http://www.facw.be/journeedetude/la-communication-par-a.-verhaegen.pdf. Consulté le 31 mai 2011.

Prévost, Hubert. 2010. MediaCamp Montréal – Le journalisme numérique à l’honneur. Montréal. [En ligne]. URL : http://www.pieuvre.ca/2011/05/29/mediacamp/. Consulté le 31 mai 2011.

Bérubé, Nicolas. 2010. En reportage avec l’iPad. Montréal. [En ligne]. URL : http://www.fpjq.org/index.php?id=119&tx_ttnews%5Btt_news%5D=19352&tx_ttnews%5BbackPid%5D=280&cHash=25c561d08d. Consulté le 31 mai 2011.

Roulet, François. 2010. La presse sauvée par l’iPad. Suisse. [En ligne]. URL : http://www.nouvo.ch/2010/05/la-presse-sauvée-par-lipad. Consulté le 31 mai 2011.

lundi 30 mai 2011

Billets #3

Question module 6

Depuis septembre 2007, je suis quotidiennement active sur facebook. La raison première était pour garder contact avec un ami de mon camp de vacances, et je trouvais myspace trop compliqué. Et puis je pouvais garder contact avec tous mes amis du dit camp. L’idée me semblait excellente. Pouvoir y mettre des photos et envoyer des messages personnels sans avoir à me souvenir de l’adresse personnelle des gens. Pratique et simple. J’étais pourtant loin de me douter à ce moment-là que Facebook deviendrait si important dans ma vie. Facebook me permet entre autres de « visualiser la vie des gens », de prendre des nouvelles plus facilement de mes « amis facebook » mais surtout de partager aux autres les trucs qui me plaisent sur le web, vidéos, articles de journaux et articles de blogues. Cette facette de Facebook me donne l’opportunité de montrer aux gens qui je suis et ce qui me plait (ou déplait !) via le web d’une manière plus rapide que jamais.

Ma sœur a laissé tomber Facebook. Surprenant pour une jeune fille de 18 ans, mais plutôt brillant quand je pense à la « perte de temps » qui peut s’accumuler sur les réseaux sociaux. La question suivante vient à l’esprit de plusieurs personnes : pourquoi rester sur Facebook? Selon un sondage du site web http://mashable.com, « 31% of respondents proclaimed their intention to stick with FB, and approximately the same number cited access to personal information as their number-one reason for vamoosing ». Facebook ayant eu certains problèmes avec le côté privé de son réseau, certaines personnes ont choisi de quitter.

Pour ma part, le nombre d’informations personnelles sur mon profil Facebook étant minimal et tout ce que je peux acquérir comme information rend définitive ma position de rester sur Facebook.


Bibliographie

Ehrlich, Brenna. 2010. Why Facebook users are considering leaving. Etats-Unis, [En ligne]. http://mashable.com/2010/05/25/facebook-quit-survey-results/. Consulté le 30 mai 2011.

mardi 17 mai 2011

Billet #2

Question du module 3



Dans la vidéo ci-jointe, on peut écouter un homme expliquant sa nouvelle création, une application iPhone pouvant déshabiller les gens en temps réel. Évidemment, la vidéo a eu un effet viral et les gens se sont vite rendu compte de la supercherie. Pourtant, une compagnie, Namao, venait de se faire remarquer. Il est alors logique de penser à un coup de marketing. Plus la vidéo se fait regarder, plus l’application est téléchargée et du coup, même si en réalité personne ne peut se faire déshabiller par une application iPhone, la compagnie fait parler d’elle. Dans son livre Marketing 2.0 : L’intelligence collective, François Laurent explique que « l’idée est de capter l’attention des internautes avec des moyens très limités » (2008 : 162). Il dit aussi que « le marketing viral, à défaut de se fonder sur de l’information réputée sérieusement, s’enracinera dans le divertissement, dans la stricte – bien que récente – tradition de la communication sur Internet, le "win win" : amuser les internautes pour assurer un relais efficace au buzz ». Voilà qui explique bien l’idée derrière plusieurs canulars sur le web !

Bibliographie

Laurent, François. 2008. Marketing 2.0 : L’intelligence collective. Paris : M21 Editions. 250p.

dimanche 15 mai 2011

Billet #1

Question du module 2

Il y a certainement un parallèle à faire entre Internet versus médias de masse et la typographie versus l’écriture. Tout d’abord, pensons aux élèves qui, il y a plusieurs années de cela, rajoutaient des idées ou des informations supplémentaires dans les marges de leurs manuels prévues à cet effet. Pensons aussi à ces gens qui allaient faire recopier leur nouveau livre. On peut facilement relier ce phénomène aux médias de notre ère. Avec la radio, la télévision et les journaux, le public n’a pas son mot à dire, il doit boire les paroles. Il ne peut s’exprimer publiquement sur son contenu. Ces médias de masse sont plutôt passifs. Avec Internet, les blogues et pages web remplacent les marges de bouquins. Les internautes peuvent maintenant changer, ajouter, commenter. Internet est un média actif, contributif. Par exemple, Internet est très important pour les logiciels libres, logiciels distribués et téléchargés à travers le web qui permettent aux utilisateurs de les transformer à leur manière. Ces utilisateurs, faisant partie d’une « communauté », peuvent faire de ces logiciels collectifs ce qu’ils désirent. De plus, « les participants aux projets de logiciels libres sont en principe dispersés géographiquement, d’autant plus que la taille des collectifs est importante, le recours aux réseaux informatiques permettant de coopérer en s’affranchissant des contraintes de mobilité. » (Demazière, Horn et Zune, 2009 : 223) Ce qui vient encore prouver l’immense portée d’Internet et la socialisation qui y est omniprésente, contrairement aux autres médias de masse.

Bibliographie
Demazière, Didier, François Horn et Marc Zune. 2009. La socialisation dans les « communautés » de développement de logiciels libres. Dans Sociologie et sociétés, Vol 04 no 2. Les Presses de l’Université de Montréal. p. 217 à 238.