Il y a certainement un parallèle à faire entre Internet versus médias de masse et la typographie versus l’écriture. Tout d’abord, pensons aux élèves qui, il y a plusieurs années de cela, rajoutaient des idées ou des informations supplémentaires dans les marges de leurs manuels prévues à cet effet. Pensons aussi à ces gens qui allaient faire recopier leur nouveau livre. On peut facilement relier ce phénomène aux médias de notre ère. Avec la radio, la télévision et les journaux, le public n’a pas son mot à dire, il doit boire les paroles. Il ne peut s’exprimer publiquement sur son contenu. Ces médias de masse sont plutôt passifs. Avec Internet, les blogues et pages web remplacent les marges de bouquins. Les internautes peuvent maintenant changer, ajouter, commenter. Internet est un média actif, contributif. Par exemple, Internet est très important pour les logiciels libres, logiciels distribués et téléchargés à travers le web qui permettent aux utilisateurs de les transformer à leur manière. Ces utilisateurs, faisant partie d’une « communauté », peuvent faire de ces logiciels collectifs ce qu’ils désirent. De plus, « les participants aux projets de logiciels libres sont en principe dispersés géographiquement, d’autant plus que la taille des collectifs est importante, le recours aux réseaux informatiques permettant de coopérer en s’affranchissant des contraintes de mobilité. » (Demazière, Horn et Zune, 2009 : 223) Ce qui vient encore prouver l’immense portée d’Internet et la socialisation qui y est omniprésente, contrairement aux autres médias de masse.
dimanche 15 mai 2011
Billet #1
Question du module 2
Bibliographie
Demazière, Didier, François Horn et Marc Zune. 2009. La socialisation dans les « communautés » de développement de logiciels libres. Dans Sociologie et sociétés, Vol 04 no 2. Les Presses de l’Université de Montréal. p. 217 à 238.
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